Du devoir de femme au droit de vote

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En France, le 29 avril 1945 lors des élections municipales les femmes ont voté.

Le Général de Gaulle signait le 21 avril 1944 une ordonnance nous donnant le droit de vote : « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Ordonnance confirmée le 5 octobre de la même année.

Mais pourquoi ne pouvions-nous ni voter ni être éligibles avant ?

Ou comment passer du devoir de femme au droit de vote :

Les arguments qui bloquaient notre accès aux urnes et aux différents mandats électifs étaient pour le moins misogynes : Nous étions des épouses et des mères, nous n’étions que des épouses, nous n’étions que des mères… Nous n’avions que le devoir d’être des femmes.

Afin de pouvoir être de bonnes et exclusives mamans nous ne pouvions prétendre à un mandat politique, au risque de voir s’écrouler l’équilibre familial, ce n’était tout simplement pas compatible au nom du sacro-saint devoir de mère.

Nous étions (parait-il ?) dépendantes de nos maris : sans objectivité. Pour rester fidèles à nos vocations d’épouses nous ne pouvions donc décemment pas voter différemment : il était absurde alors de faire voter 2 fois les hommes !

C’est grâce au courage et à « l’incontournabilité » des femmes pendant la deuxième guerre mondiale que les mentalités ont évoluées. Les hommes au front, les femmes ont continué à assumer leurs familles, seules, certaines ont travaillé, certaines sont entrées dans la résistance, certaines ont milité, certaines ont fait tellement…

Ces femmes, seules, défendaient leurs idées, leurs convictions, prenaient des décisions et agissaient.

Le long chemin de la parité en politique venait de démarrer…

Ces femmes de 1945 en devenant éligibles révélaient le sens fondamental du mot « démocratie »…

(La démocratie est un système politique dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple, par l’ENSEMBLE des citoyens)

70 ans après : la parité en politique n’est toujours pas acquise. La démocratie reste fragile.

A l’assemblée nationale 152 femmes et 424 hommes…

Au sénat 87 femmes et 261 hommes…

Mener un « combat » et « se battre » pour la parité au nom de l’égalité hommes-femmes ne me semble pas être la bonne voie pour en parler. Utilisons nos différences et complémentarités féminines !

Nous, femmes du XXI° siècle, continuons à assumer nos devoirs d’épouses et de mères et sachons utiliser notre droit d’être élues et de voter. Soyons fières d’assumer les 2 !

Défendre et promouvoir la démocratie est bien plus constructif : nous sommes des citoyennes françaises dotées de capacités identiques, et à ce titre promouvoir l’égalité de droits et de devoirs des citoyens sans distinction de sexe c’est permettre à la démocratie française d’être.

Sauvagement libre !

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Jacqueline Sauvage devrait pouvoir sortir de prison dans 2 mois.

Double délivrance pour cette femme qui s’est libérée d’un mari monstrueusement violent, et d’une peine de prison discutable, et discutée.

Condamnée par une cours d’assises en première instance, (composée d’un jury de 6 jurés citoyens (vous et moi) et 3 magistrats professionnels) pour « meurtre aggravé ».

Condamnée en appel par une cours d’assises en 2° instance (9 jurés citoyens et 3 magistrats). Je précise que nous n’avons pas assisté au procès, nous n’avons pas pris connaissance des preuves à charge ni des éléments à décharge. Nous n’avons pas lu les rapports d’expertise des psychiatres, ni consulté le dossier médical de Madame Sauvage. Nous n’avons pas entendu les témoignages de ses filles.

Nous n’étions pas dans l’intimité de ce couple.

Qui serions-nous pour juger ?

Les jurés n’ont pas retenu la légitime défense, et je les comprends, car comme définit dans la loi (article 122-5 du code pénal), pour plaider la légitime défense il faut répondre à 3 critères très stricts la définissant. (Nécessité d’action, Immédiateté de la réponse, proportionnalité de la riposte). Selon moi, tuer son agresseur, de dos, ne répondait pas à de la légitime défense, selon les termes de cette loi : A un mot près… sa réponse n’a pas été immédiate… une vie entière de souffrance, une vie brisée. 2 filles témoins… puis victimes.

Madame Sauvage ne méritait pas la vie qu’elle a eu, ses filles non plus. Trop souvent malheureusement les femmes victimes de violence se murent dans un silence terrifiant et les terrassant. Il faut avoir du courage, un immense courage, pour parler, pour demander et chercher de l’aide… bien plus facile à dire, je l’avoue humblement.

Est-elle coupable ou non d’avoir tué son mari ? a-t-elle eu raison de tirer ? Comment ces années ont-elles pu durer autant ? Pourquoi ne pas l’avoir quitté avant ? Comment a-t-elle pu supporter cela contre elle, contre ses filles ?

Que s’est-il passé ?????

Le débat est nourri ! Chacun a son avis, chacun imagine sa version de l’histoire, chacun défends ses idées, chacun est bousculé dans sa petite vie, chacun croit avoir compris.

Que s’est-il passé ?????

Modifions le procès 2 minutes. Imaginons qu’au lieu d’avoir tué son mari madame Sauvage se retrouve au tribunal, cette fois, attaquée par ses 2 filles pour non assistance à personne en danger… tout d’un coup, après le frisson d’effroi, qui parcourt notre dos, l’histoire n’est plus la même… je vous laisse y penser…

Alors pour moi Madame Sauvage n’est pas un « cas » c’est une « cause ».

Je ne cautionne absolument pas le fait qu’elle se soit fait justice soi-même et condamne le meurtre. Mais n’est-ce pas tout un système qui lui a fermé ses portes ? Elle n’a rien pu dire, elle n’a rien pu faire, elle a subit… peut-être aurait du-t-elle croiser sur sa route, un jour, une main tendue ou une oreille attentive… La condamnation de Madame Sauvage est une condamnation de nous tous ! Sa prochaine libération devrait nous faire réfléchir sérieusement…

Je le redis, encore et encore, si vous êtes témoins, si vous supposez, si vous êtes victimes… ne vous taisez pas… 3919, téléphone anonyme pour dénoncer un abus (ou une suspicion) ils sauront quoi faire !

Ne croyez-vous pas qu’il vaut mieux appeler le 3919 par erreur que de dire a posteriori :

« j’aurais du… j’aurais pu… »

Pour qui voter dimanche en Rhône-Alpes-Auvergne ?

Elections_Regionales_2015

A moins de 5 jours des élections regionales je n’ai recu aucun programme, aucun tract d’aucun parti ni d’aucun candidat. Detrompez-vous je n’habite pas au fin fond de l’impasse de la seule maison du dernier village après le panneau : j’habite en plein centre de Lyon.

Si comme moi, vous voulez voter (car oui il faut voter : c’est, certes, un droit constitutionnel, c’est, en fait, bien plus que cela : c’est un devoir de citoyen ! Votre bulletin de vote : c’est votre pouvoir)

Si comme moi, vous voulez voter en sachant pour quoi,

Si comme moi, vous voulez voter en sachant pour qui,

Il faut aller chercher l’information ! Mon but est ici de vous y aider… le plus objectivement possible.

Vous pouvez décider de voter par adhésion.

Vous pouvez décider de voter par sanction.

Vous pouvez décider de voter par espoir.

Vous pouvez décider de voter par lassitude.

Vous pouvez décider de voter par ras-le-bol.

Vous pouvez tout faire en votant, mais quel que soit votre bulletin, réfléchissez aux conséquences de votre acte : et faites-le en toutes connaissances de causes, parce que ce sera votre choix et que vous devez l’exprimer.

C’est donc sur le site du ministère de l’intérieur que j’ai trouvé les professions de foi des candidats, dont je me permets un bref résumé ci-dessous.

L’ordre dans lequel apparaissent les candidats est celui utilisé par le ministère (je ne sais d’ailleurs pas pourquoi ? aucune explication…)

Je ne détaille pas le programme ni les promesses, je reprends juste quelques informations importantes données par les candidats (pas toujours en rapport avec la région d’ailleurs, mais écrit sur leurs professions de foi, donc censé être fondamental pour eux). Les choix que je fais en ne citant que certains passages n’engagent que moi, je vous invite à consulter leurs pages respectives pour en savoir davantage.

Je reprends 4 points par candidats, tous issus et textuellement recopiés de leurs professions de foi, que nous devrions recevoir dans nos boites aux lettres avant dimanche…

« L’UPR, Le parti qui monte malgré le silence des médias » Liste conduite par Alain Fédèle.

  • Sortie de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN
  • Rétablir la démocratie et sauver la république
  • Des analyses serieuses et verifiées par les faits
  • Instaurer le referendum local d’initiative populaire

 

« 100% Citoyen, Votez pour vous ! » Liste conduite par Eric Lafont.

  • Engagement à rester indépendant, aucun accord avec d’autres listes.
  • Faisons simple pour l’emploi : Création des « meetics » de l’emploi
  • Réparons la démocratie : élus exemplaires
  • Innovons pour la région : Ouverture des lycées soir WE et vacances

 

« Liste FN, Prenez le pouvoir dans votre région ! » Liste conduite par Christophe Boudot.

  • Faire de la région un bouclier : emploi durable
  • Suppressions des subventions aux associations politisées
  • Se battre pour la défense de la famille et le respect de la vie
  • Refus d’installation des migrants clandestins

 

« L’humain d’abord, avec la gauche républicaine et sociale » Liste conduite par Cécile Cukierman.

  • PCF, Front de gauche, MRC
  • Chaque euro d’aide économique doit être un euro pour l’emploi
  • Pour l’égalité des services et du cadre de vie
  • Faire vivre la démocratie avec toutes et tous

 

« Lutte ouvrière, Faire entendre le camp des travailleurs » Liste conduite par Chantal Gomez.

  • Travailleurs, Travailleuses, chômeurs et retraités, vous tous qui n’avez pas de capitaux à faire fructifier et qui ne pouvez vivre que de votre seul travail
  • Vous qui êtes révoltés par le mépris des riches parasites
  • exprimez vous selon les intérêts de votre classe, celle des exploités !

 

« Wauquiez 2015, un nouveau souffle pour notre région, le grand rassemblement de la droite et du centre » Liste conduite par Laurent Wauquiez.

  • CNPT, MODEM, Les Républicains, UDI, PCD, DVD
  • Une nouvelle génération, du renouveau
  • Travail plutôt qu’assistanat, défense des classe moyenne, mérite effort et respect, sécurité, refus du communautarisme et défense des valeurs de la république
  • 0 hausse d’impôts sur la durée du mandat

 

« Le rassemblement citoyen, écologique et solidaire » Liste conduite par Jean-Charles Kohlaas.

  • EELV, Front de gauche, nouvelle donne, nouvelle gauche socialiste
  • Le choix du bien vivre, une alimentation saine et produite ici
  • Moins de pollution et un dispositif contre le changement climatique
  • Création de 50.000 emplois locaux, gratuité des manuels équipements et transports scolaires

 

 « Debout la France, Dupont-Aignan » Liste conduite par Gerbert Rambaud.

  • Stop au gaspillage de la vente de l’aéroport Lyon Saint Exupery
  • Stop aux subventions incontrôlées et aux aides de la région aux clandestins
  • Oui à la défense de la ruralité, le très haut débit pour tous !
  • Oui aux projets de développements concrets comme le canal Rhin-Rhône

 

« Nous c’est la région » Liste conduite par Jean-Jacques Queyranne.

  • PS, PRG, FD, UDE, écologistes !, Génération Ecologie, MDP, CAP21
  • Une région sans OGM et sans gaz de schiste
  • Meilleurs conditions d’études, emploi plus facile, économie dynamisé par l’action, transports accessibles et ponctuels
  • Se soigner près de chez soi, nature : patrimoine et énergie, A fond le sport, la culture et la création

 

Voila une « photo sur image » un bref résumé du candidat (et de ses 230 colistiers-ères) pour lesquels vous aller voter !

Faites votre choix, impliquez vous dans la vie de votre région.

Dans le secret de l’isoloir vous serez face à vos responsabilités : Utilisez ce rôle qui vous est proposé. Et si aucun de ces candidats n’a votre vote, il vous reste encore la solution de voter « blanc ».

Mais surtout… allez voter !

Un point noir pour crier au secours !

maindsleau

Avez-vous entendu parler du « black dot » ? (ou point noir en français) ?

Un simple point noir dessiné sur la main, un point noir dans la paume de la main.

Il ne s’agit pas du dernier tatouage en vogue ni d’une mode lancée, c’est bien plus grave. (Grave avec toute la noirceur qu’on peut associer à ce mot et à ce point… noir justement !)

Il est important de savoir. Peut-être y serons-nous confrontés, peut-être pas, mais dans tous les cas, il faut savoir.

De quoi s’agit-il ?

Une femme victime de violences peut dessiner un point noir sur sa main avec du maquillage (ou tout autre solution effaçable) et le montrer en toute discrétion à une personne (sans risquer de se faire voir par son agresseur) et l’effacer aussitôt.

Un moyen pour dire stop, le plus dur c’est de faire le premier pas pour en parler. Ce geste se fait justement à la place de la parole : crier à l’aide sans mot.

Il est très compliqué d’en parler, de trouver le bon moment et les bons mots, et souvent ce moment n’arrive jamais… soit par peur de représailles, soit par honte… Etre pétrifiée à l’idée de dénoncer son agresseur : c’est malheureusement trop souvent le cas…

La violence bénéficie malheureusement du secret de l’intimité familiale : voilà un moyen d’alerter sans risquer de se mettre en danger.

Cette initiative a été prise par une jeune maman anglaise victime elle aussi de violences. Elle a préféré garder l’anonymat et a donc lancé sur facebook cette idée.

Que l’on trouve cette idée bonne ou mauvaise, qu’on décide de la critiquer ou l’encourager, il faut connaître la signification de ce point noir car si vous en croisez un, un jour, alors il faudra en tenir compte.

Mais que faire si j’y suis confronté(e) ?

  • Accuser réception du geste, faire comprendre que le message est passé
  • Rassurer, entourer, être là
  • Orienter la personne vers des professionnels
  • Parfois cela n’est pas possible… il reste toujours le 3919, numéro à composer dans tous les cas si vous êtes confronté à cette situation, vous saurez alors quoi faire.

Je trouve l’idée très bonne, et souhaite la partager, la faire connaître le plus possible.

Je suis convaincue que la première étape pour se sortir de violences c’est de briser le silence, mais je sais aussi que le plus dur c’est justement de rompre ce silence et d’oser en parler… Les mots sont souvent impossibles, peut-être qu’un geste discret aidera.

Pour qu’il soit efficace il doit être connu, de toutes et de tous !

3919 : Numéro Gratuit Violences conjugales info

Je rappelle que je reçois sur RV à la mairie de lyon 2° (04.78.92.73.17) ou aurelie.bonnet-saint-georges@mairie-lyon.fr pour le logement, la santé, la citoyenneté, beaucoup de motifs pour vous recevoir…

Parlez-en…

Parlez-en encore…

Santé Mentale à Lyon 2°… Concertations et Actions : c’est parti !

Group of business people assembling jigsaw puzzle and represent team support and help concept

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

Définition de l’OMS, jamais modifiée depuis 1946.

Il n’est donc pas possible d’être considéré comme en « bonne santé » sans complète santé physique ET mentale…

les deux sont liées, l’une influant l’autre, et vice-versa.

Bien que de plus en plus prise en compte, la santé mentale reste encore trop souvent un sujet dont on ne doit pas parler, par crainte… ou par pudeur.

Dans le 2° arrondissement de Lyon, nous pouvons nous considérer comme « favorisés », habitants de quartiers dits « privilégiés »… parait-il !

Mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de souffrances morales ni de pathologies psychiatriques lourdes…

Si j’ai décidé de créer le CLSM : Conseil Local en Santé Mentale du 2° c’est justement pour arrêter de fermer les yeux. Mon rôle d’élue est d’être au service de mes concitoyens… de tous mes concitoyens : c’est pour cela que j’avais inscrit, dès mon élection, dans mon plan de mandat, la création de notre CLSM.

C’est presque chose faite !

Nous organisons avec les chefs de service du centre hospitalier le Vinatier :

Pour la psychiatrie enfant : Dr Michel VILLAND

Pour la psychiatrie adulte : Dr Jean-Pierre SALVARELLI

Pour la gérontopsychiatrie : Dr Bernadette GELAS-AMPLE

l’Assemblée plénière de création du CLSM du 2° arrondissement

le jeudi 25 juin 2015 à 10h, à la mairie.

Mais qu’est-ce qu’un CLSM ?

« C’est une plateforme de concertation et de coordination entre les élus locaux d’un territoire, la psychiatrie publique, les usagers et les aidants. Il a pour objectif de définir des politiques locales et des actions permettant l’amélioration de la santé mentale de la population » définition du CCOMS.

Je veux, à travers ce conseil, réunir les acteurs de la santé mentale du 2° pour mener une réflexion et partager un travail collaboratif concret.

Le CCOMS définit les actions du CLSM en 6 catégories :

– L’observation

– L’amélioration de l’accès à la prévention et aux soins

– L’inclusion sociale et la lutte contre l’exclusion

– La lutte contre la stigmatisation

– La promotion en santé mentale

– L’aide à la résolution des situations psychosociales complexes.

Nous avons donc beaucoup de travail, l’objectif est ambitieux, mais nous sommes tous motivés.

J’invite toutes les personnes intéressées ou désireuses de nous apporter leurs idées, leurs expériences, leurs compétences, à participer et les remercie d’avance pour leur investissement. (04.78.92.73.17)

Un grand merci à Céline FAURIE-GAUTHIER et Myriam BUFFET pour leur aide, leurs encouragements et leur accompagnement. Merci aux 3 chefs de service pour le travail en amont et surtout pour la suite, qui sans eux, ne se ferait pas !

Merci à vous tous… longue vie à notre CLSM !

Viens chercher bonheur !

seringue

Hier les députés ont voté l’ouverture des salles de consommation à moindre risque. (Article 9 du projet de loi santé)
Une « expérimentation » de 6 ans !

Pour un coût « estimé » de fonctionnement annuel variant de 800.000€ à 1 million d’euros par salle de shoot.
A l’heure des économies et des réductions des dotations c’était LA priorité.
Et si on en installait une en bas de chez vous : ça vous tente ?

Et demain ? Cette banalisation de consommation de drogue ne va-t-elle pas nous conduire à légaliser certaines substances ?

Que puis-je dire à mes enfants ? Mes chéris, si vous voulez vous droguer voici l’adresse la plus proche ?

J’avoue être très perplexe sur les « bénéfices » que Mme Touraine veut nous opposer à l’ouverture de ces salles de shoot.
Tomber dans l’engrenage infernal de la consommation de stupéfiants est abominable, mais je pense que plutôt que d’inciter les personnes dépendantes à venir consommer « bien au chaud » il fallait utiliser ces mêmes budgets pour mettre en place des équipes de prévention mobiles et développer davantage les accueils hospitaliers de prise en charge.

C’est un échec pour les acteurs de la prévention.
C’est un échec dans la prise en charge des personnes dépendantes.
C’est un échec pour le message à adresser à nos enfants.
C’est un échec de favoriser les consommations illicites sous couvert de pseudo-sécurité.

Il faut arrêter de traiter les conséquences et réfléchir sérieusement aux moyens de resoudre les causes.

Hôtel-Dieu de Lyon : Rien ne vous choque ?

HD

Aujourd’hui 03 avril 2015 était inauguré en « grandes pompes » le début des travaux de l’Hôtel-Dieu.

En présence de Madame le ministre de la culture et de la communication Fleur Pellerin… tout est dit !

 

Mais qu’est-ce donc que l’Hôtel-Dieu ? Pourquoi Madame le ministre de la culture et de la communication etait-elle presente… seule ? Madame le Ministre de la santé n’aurait-elle pas du être là… aussi ?

 

C’est au XII° siècle sur un terrain appartenant à l’archevêque de Lyon que furent construites les premières pierres de notre futur Hôtel-Dieu. Ces premiers bâtiments étaient composés d’un prieuré et d’une chapelle afin de pouvoir accueillir les pélerins, les voyageurs et les personnes dans le besoin. Il avait vocation à s’occuper surtout des âmes et des esprits. Ce n’est qu’en 1454 que le 1er medecin fut embauché afin d’y soigner également les corps.

Grand lieu de l’innovation médicale dès les XIX° siecle, il reste cependant toujours très accessible à tous les lyonnais. Figure et emblème de solidarité, d’écoute, d’anonymat des soins, d’égalité de traitements fâce à la maladie…

 

Aujourd’hui l’âme profonde de l’Hotel-Dieu est morte.

Demain l’Hotel-Dieu sera luxe et richesse : un complexe hôtelier 5* de 143 chambres, 14.000m2 de commerces, restaurant et une brasserie Paul Bocuse. (Surtout quand on connaît le succès des boutiques haut de gamme à quelques mètres de là avec l’ex-futur-quartie grolée)

 

Il faut des projets d’envergure pour Lyon : oui…. Mais !

Pas au détriment de l’histoire et du patrimoine « sociale » !

Pas à n’importe quel prix !

Les pierres ont une histoire, à nous de savoir les préserver dans leurs vraies origines.

 

Nous avons un devoir de mémoire, au nom des tous les hommes, toutes les femmes, tous les enfants qui ont confiés leurs maladies, leurs souffrances et leurs peines aux murs de cet hôpital qu’était l’Hôtel-Dieu….

 

1 an, 400%… ou plus !

400%
30 mars 2014… 30 mars 2015 !

Voilà un an déjà que vous m’avez élue au conseil du 2° arrondissement de la ville de Lyon.

Bien loin de moi l’idée de vouloir faire un bilan, je préfère faire un point d’étape. Le bilan se penche sur le passé, je veux y inclure le futur : rien n’est figé, rien n’est terminé, il reste tant à faire…

Depuis 1 an, ma vie a changé ! Mon agenda s’est rempli à vitesse grand V !

Ma vie professionnelle est toujours aussi remplie avec des déplacements journaliers aux 4 coins de la région Rhone-Alpes, avec quelques escapades en France et en Europe : travailler pour une société américaine fait voyager !

S’il fallait quantifier cet investissement : 100%

Ma vie familiale me comble. C’est, pour moi, un équilibre indispensable. Elever seule 2 adolescents n’est pas tous les jours un long fleuve tranquille, mais quel bonheur de voir mes 2 petits hommes s’ouvrir à la vie ! Je suis très fière d’eux et en profite pour les remercier d’accepter de prêter… très souvent, leur maman !

S’il fallait quantifier cet investissement : 100%

Ma vie amicale s’est transformée… Je suis différemment disponible et remercie sincèrement mes amis d’être toujours aussi fidèles et présents ! A défaut de pouvoir offrir de la quantité à mes amis, nous vivons de vrais moments de qualités. De vrais amis sont un pilier dans la vie, je sais que je peux compter sur eux, comme ils savent compter sur moi.

S’il fallait quantifier cet investissement : 100%

Quant à ma vie « politique »… wahou ! C’est le plus gros changement de cette année. Il m’a fallu tout découvrir et tout apprendre. Et « tout » demande encore beaucoup de travail ! Mais quelle chance de pouvoir apporter ma pierre : être élue c’est d’abord être au service de son prochain. Contribuer à la vie de son immeuble, de sa rue, de son quartier, de son arrondissement, de sa circonscription, de sa ville, de sa métropole, de sa région, de son pays, fait grandir.

S’il fallait quantifier cet investissement : 100%

Ma vie sentimentale restera elle… strictement personnelle !

Mes secrets : L’enthousiasme ! Et bien sur optimiser mon temps et m’organiser. Je suis convaincue que lorsque l’on aime ce que l’on fait, on sait trouver le temps.

Quand on s’épanouit dans ses missions, peu importe que les journées aient 8, 15 ou 24 heures !

Je sais que je peux faire encore davantage… je n’en suis qu’à 400% quand certains sont à 2000%  : Vaste marge de progression qui ouvre tous les possibles ! RV l’année prochaine !

« Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer »

Chères familles, vous ne pourrez plus lever la main sur vos enfants, mais vous pourrez toujours les violer…

inceste

Ce titre vous interpelle ?

Tant mieux ! C’est le but : lisez donc la suite.

C’est un grand débat actuel : l’inscription dans le code pénal du délit de châtiment corporel sur les enfants.

Le Conseil de l’Europe, considère que la loi française « ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels ». La France devra donc légiférer.

Je trouve inquiétant d’en arriver là pour une société dite civilisée !
En tant que maman je me mets face à mes responsabilités et estime que dans mon intimité familiale, j’ai le droit et le devoir — dans la mesure de mes obligations morales — d’élever mes enfants selon les règles et limites que je décide de leurs fixer.

Quant aux parents défaillants, fragiles ou épuisés, peut-etre faut-il envisager un renforcement des mesures d’accompagnements de dépistages et de prises en charge plutôt qu’une loi.

La priorité c’est de protéger nos enfants d’une fessée ? Franchement ?

Et le viol ? L’inceste ? L’attouchement sexuel ?

Le sénat a adopté en première lecture la proposition de loi relative à la protection de l’enfant mercredi dernier (11 mars 2015) : premier pas !

Malheureusement, le courage a manqué : l’article 22 qui introduisait (enfin…) le crime d’inceste dans le code pénal a tout simplement été supprimé (contre l’avis d’ailleurs de la commission des affaires sociales).

L’inceste en France n’existe pas dans le code pénal.
L’inceste n’est pas reconnu en France.
C’est une notion qui n’existe tout simplement pas dans le droit français… Nous sommes en 2015…

L’inceste n’existe pas dans nos textes législatifs, mais peut-être est-il pourtant sous nos yeux, chez nos voisins, dans la rue d’à côté…

1 fille sur 8 et 1 garçon sur 10 ont subi des agressions sexuelles avant l’âge de 18 ans.
L’âge moyen de survenue se situe entre 9 et 12 ans, dans 70% à 80% des cas ces agressions sont commises par des proches. (Chiffres ministère de la santé).

Aujourd’hui seule « la circonstance aggravante de viol ou agression sexuelle  commise par une personne ayant autorité » est inscrite dans le code pénal.

Que se passe-t-il lorsqu’il s’agit du frère/du cousin/ du demi-frère qui ne représente pas une « personne ayant autorité » de manière strictement définie par la loi ?

Ensuite, pour qualifier un viol il faut prouver le non-consentement… Aberrant !
Un jeune enfant sera-t-il capable de dire non ?
Sait-il/elle seulement qu’il/elle peut dire non ?
Sait-il/elle seulement que c’est interdit ?
Sait-il/elle seulement qu’il a la possibilité de s’y opposer… et comment ?

L’inscription dans le code pénal du délit d’inceste doit être une priorité, pour nos enfants et leurs enfants.

Pour protéger aussi a posteriori tous les trop nombreux survivants, en leur reconnaissant enfin le droit d’être des victimes.

Ne pas reconnaître l’inceste comme un délit pénal c’est nier ce crime.