1 an, 400%… ou plus !

400%
30 mars 2014… 30 mars 2015 !

Voilà un an déjà que vous m’avez élue au conseil du 2° arrondissement de la ville de Lyon.

Bien loin de moi l’idée de vouloir faire un bilan, je préfère faire un point d’étape. Le bilan se penche sur le passé, je veux y inclure le futur : rien n’est figé, rien n’est terminé, il reste tant à faire…

Depuis 1 an, ma vie a changé ! Mon agenda s’est rempli à vitesse grand V !

Ma vie professionnelle est toujours aussi remplie avec des déplacements journaliers aux 4 coins de la région Rhone-Alpes, avec quelques escapades en France et en Europe : travailler pour une société américaine fait voyager !

S’il fallait quantifier cet investissement : 100%

Ma vie familiale me comble. C’est, pour moi, un équilibre indispensable. Elever seule 2 adolescents n’est pas tous les jours un long fleuve tranquille, mais quel bonheur de voir mes 2 petits hommes s’ouvrir à la vie ! Je suis très fière d’eux et en profite pour les remercier d’accepter de prêter… très souvent, leur maman !

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Ma vie amicale s’est transformée… Je suis différemment disponible et remercie sincèrement mes amis d’être toujours aussi fidèles et présents ! A défaut de pouvoir offrir de la quantité à mes amis, nous vivons de vrais moments de qualités. De vrais amis sont un pilier dans la vie, je sais que je peux compter sur eux, comme ils savent compter sur moi.

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Quant à ma vie « politique »… wahou ! C’est le plus gros changement de cette année. Il m’a fallu tout découvrir et tout apprendre. Et « tout » demande encore beaucoup de travail ! Mais quelle chance de pouvoir apporter ma pierre : être élue c’est d’abord être au service de son prochain. Contribuer à la vie de son immeuble, de sa rue, de son quartier, de son arrondissement, de sa circonscription, de sa ville, de sa métropole, de sa région, de son pays, fait grandir.

S’il fallait quantifier cet investissement : 100%

Ma vie sentimentale restera elle… strictement personnelle !

Mes secrets : L’enthousiasme ! Et bien sur optimiser mon temps et m’organiser. Je suis convaincue que lorsque l’on aime ce que l’on fait, on sait trouver le temps.

Quand on s’épanouit dans ses missions, peu importe que les journées aient 8, 15 ou 24 heures !

Je sais que je peux faire encore davantage… je n’en suis qu’à 400% quand certains sont à 2000%  : Vaste marge de progression qui ouvre tous les possibles ! RV l’année prochaine !

« Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer »

Chères familles, vous ne pourrez plus lever la main sur vos enfants, mais vous pourrez toujours les violer…

inceste

Ce titre vous interpelle ?

Tant mieux ! C’est le but : lisez donc la suite.

C’est un grand débat actuel : l’inscription dans le code pénal du délit de châtiment corporel sur les enfants.

Le Conseil de l’Europe, considère que la loi française « ne prévoit pas d’interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels ». La France devra donc légiférer.

Je trouve inquiétant d’en arriver là pour une société dite civilisée !
En tant que maman je me mets face à mes responsabilités et estime que dans mon intimité familiale, j’ai le droit et le devoir — dans la mesure de mes obligations morales — d’élever mes enfants selon les règles et limites que je décide de leurs fixer.

Quant aux parents défaillants, fragiles ou épuisés, peut-etre faut-il envisager un renforcement des mesures d’accompagnements de dépistages et de prises en charge plutôt qu’une loi.

La priorité c’est de protéger nos enfants d’une fessée ? Franchement ?

Et le viol ? L’inceste ? L’attouchement sexuel ?

Le sénat a adopté en première lecture la proposition de loi relative à la protection de l’enfant mercredi dernier (11 mars 2015) : premier pas !

Malheureusement, le courage a manqué : l’article 22 qui introduisait (enfin…) le crime d’inceste dans le code pénal a tout simplement été supprimé (contre l’avis d’ailleurs de la commission des affaires sociales).

L’inceste en France n’existe pas dans le code pénal.
L’inceste n’est pas reconnu en France.
C’est une notion qui n’existe tout simplement pas dans le droit français… Nous sommes en 2015…

L’inceste n’existe pas dans nos textes législatifs, mais peut-être est-il pourtant sous nos yeux, chez nos voisins, dans la rue d’à côté…

1 fille sur 8 et 1 garçon sur 10 ont subi des agressions sexuelles avant l’âge de 18 ans.
L’âge moyen de survenue se situe entre 9 et 12 ans, dans 70% à 80% des cas ces agressions sont commises par des proches. (Chiffres ministère de la santé).

Aujourd’hui seule « la circonstance aggravante de viol ou agression sexuelle  commise par une personne ayant autorité » est inscrite dans le code pénal.

Que se passe-t-il lorsqu’il s’agit du frère/du cousin/ du demi-frère qui ne représente pas une « personne ayant autorité » de manière strictement définie par la loi ?

Ensuite, pour qualifier un viol il faut prouver le non-consentement… Aberrant !
Un jeune enfant sera-t-il capable de dire non ?
Sait-il/elle seulement qu’il/elle peut dire non ?
Sait-il/elle seulement que c’est interdit ?
Sait-il/elle seulement qu’il a la possibilité de s’y opposer… et comment ?

L’inscription dans le code pénal du délit d’inceste doit être une priorité, pour nos enfants et leurs enfants.

Pour protéger aussi a posteriori tous les trop nombreux survivants, en leur reconnaissant enfin le droit d’être des victimes.

Ne pas reconnaître l’inceste comme un délit pénal c’est nier ce crime.