Un point noir pour crier au secours !

maindsleau

Avez-vous entendu parler du « black dot » ? (ou point noir en français) ?

Un simple point noir dessiné sur la main, un point noir dans la paume de la main.

Il ne s’agit pas du dernier tatouage en vogue ni d’une mode lancée, c’est bien plus grave. (Grave avec toute la noirceur qu’on peut associer à ce mot et à ce point… noir justement !)

Il est important de savoir. Peut-être y serons-nous confrontés, peut-être pas, mais dans tous les cas, il faut savoir.

De quoi s’agit-il ?

Une femme victime de violences peut dessiner un point noir sur sa main avec du maquillage (ou tout autre solution effaçable) et le montrer en toute discrétion à une personne (sans risquer de se faire voir par son agresseur) et l’effacer aussitôt.

Un moyen pour dire stop, le plus dur c’est de faire le premier pas pour en parler. Ce geste se fait justement à la place de la parole : crier à l’aide sans mot.

Il est très compliqué d’en parler, de trouver le bon moment et les bons mots, et souvent ce moment n’arrive jamais… soit par peur de représailles, soit par honte… Etre pétrifiée à l’idée de dénoncer son agresseur : c’est malheureusement trop souvent le cas…

La violence bénéficie malheureusement du secret de l’intimité familiale : voilà un moyen d’alerter sans risquer de se mettre en danger.

Cette initiative a été prise par une jeune maman anglaise victime elle aussi de violences. Elle a préféré garder l’anonymat et a donc lancé sur facebook cette idée.

Que l’on trouve cette idée bonne ou mauvaise, qu’on décide de la critiquer ou l’encourager, il faut connaître la signification de ce point noir car si vous en croisez un, un jour, alors il faudra en tenir compte.

Mais que faire si j’y suis confronté(e) ?

  • Accuser réception du geste, faire comprendre que le message est passé
  • Rassurer, entourer, être là
  • Orienter la personne vers des professionnels
  • Parfois cela n’est pas possible… il reste toujours le 3919, numéro à composer dans tous les cas si vous êtes confronté à cette situation, vous saurez alors quoi faire.

Je trouve l’idée très bonne, et souhaite la partager, la faire connaître le plus possible.

Je suis convaincue que la première étape pour se sortir de violences c’est de briser le silence, mais je sais aussi que le plus dur c’est justement de rompre ce silence et d’oser en parler… Les mots sont souvent impossibles, peut-être qu’un geste discret aidera.

Pour qu’il soit efficace il doit être connu, de toutes et de tous !

3919 : Numéro Gratuit Violences conjugales info

Je rappelle que je reçois sur RV à la mairie de lyon 2° (04.78.92.73.17) ou aurelie.bonnet-saint-georges@mairie-lyon.fr pour le logement, la santé, la citoyenneté, beaucoup de motifs pour vous recevoir…

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